Lenovo pourrait s’offrir NEC Mobiling

Le groupe d’électronique japonais NEC avait toujours dit que les mobiles étaient un élément important dans l’ensemble de ses activités. Mais, après deux années de pertes, le groupe souhaiterait, enfin doper sa rentabilité et décide de vendre certaines parties de ses opérations, notamment dans le mobile, au chinois Lenovo, son partenaire dans les micro-ordinateurs.

Une source proche de négociations, confirmant également des articles de presse, a déclaré vendredi 29 Mars à Reuters que le groupe d’électronique japonais NEC mènerait des discussions en vue de céder sa division téléphones mobiles au chinois Lenovo.

L’objectif de cette acquisition pour Lenovo, qui actuellement essaye de se faire une place sur le marché mondial des Smartphones, serait l’intérêt manifesté pour la grande capacité de production du japonais NEC.

Pour le moment aucun groupe n’a ni confirmé ni infirmé ces informations. Chez Lenovo, personne n’était immédiatement disponible pour commenter l’information. NEC, par contre a révélé dans un communiqué transmis à la Bourse de Tokyo : « Au vu de la transformation rapide du marché, nous réfléchissons à plusieurs manières d’améliorer la compétitivité de notre activité téléphones portables mais rien n’a encore été décidé ».

Pourtant, en début de semaine, des sources avançaient que NEC, toujours dans le cadre de son programme de cessions d’actifs, allait vendre NEC Mobiling, sa filiale services mobiles, pour une somme comprise entre 70 et 80 milliards de yens (577 à 659 millions d’euros)

Ce qui empêche NEC se développer dans les mobiles est la l’écrasante domination d’Apple et Samsung sur le marché des Smartphones. En octobre dernier, NEC a revu en baisse sa prévision de livraisons annuelles de terminaux mobiles sur l’année se terminant à la fin du mois, ne prévoyant plus que 4,3 millions d’unités vendues contre cinq millions précédemment. Sur le dernier exercice financier, qui pour NEC s’est achevé en Mars 2012, la société a enregistré une perte nette de 110,3 milliards de yens (1,36 milliard de dollars), tandis que la perte de l’exercice précédent était de 12,5 milliards de yens.

En outre, il parait que NEC recherche, en même temps des acheteurs potentiels de grandes entreprises locales, et même certains d’entre eux sont déjà entrés dans la phase des négociations. Mais le nom de la source n’a été pas précisé. Des sociétés locales comme Marubeni Corp et TD Mobile, Toyota Tsusho et Denso ont déjà proposé d’investir dans NEC Mobiling, mais ces potentiels acheteurs proposeraient d’acheter seulement 51% des actions, et non pas l’ensemble des activités.

Les clients Soch seront privés de la 4G

Mauvaise nouvelle pour les abonnés low cost d’Orange, il n’y aura pas d’offre 4G chez Sosh. Elle sera toutefois disponible pour un euro supplémentaire pour d’autres forfaits Orange. Le but de France Télécom/Orange est d’établir une nette différence entre ses forfaits et rendre ainsi plus attractives ses offres les plus onéreuses avec engagement.

« La 4G ne sera pas disponible sur nos offres Sosh ; la 4G sera pour l’instant réservée aux offres Origami » a précisé Stéphane Richard, lors d’un entretien au Figaro.

4G dès le 4 avril….mais pas pour tous !

Alors que SFR propose déjà la 4G dans certaines villes depuis la fin de l’année dernière, Orange se prépare activement à lancer sa 4G dès le mois prochain. L’opérateur leader proposera un accès 4G au grand public dans 15 villes : Dunkerque, Lille, Metz, Nancy, Paris / Opéra, Chartres, Nantes, La Rochelle, Bordeaux, Orléans, Clermont-Ferrand, Lyon, Annecy Grenoble et Marseille.
La 4G sera offerte, dans un premier temps, aux clients haut de gamme, soit Origami Jet. En option, pour 1 euro de plus, les clients des autres forfaits Origami, pourront également en bénéficier. Le prix s’ajustera, dans une deuxième phase quand la couverture 4G sera plus étendue.

Quant aux clients Sosh, ils devront se contenter de la 3G pour une durée indéterminée. Sosh ne propose actuellement que de la H+ au maximum (3G+ jusqu’à 42 Mb/s) pour 24,90 euros, ou bien de la 3G+ à 14,4 Mb/s maximum pour 19,90 euros par mois. Pourtant, l’intégration de plusieurs nouveaux Smartphones compatibles 4G dans les offres de Sosh laissait penser le contraire. Stéphane Richard explique que la 4G est « un élément clef de notre stratégie pour redonner de la valeur au marché. Nous le faisons déjà en Angleterre où le revenu moyen a augmenté de 10 % pour les clients 4G. En France, nous sommes en phase de déploiement rapide du réseau ». Pour rappel, 18 mois après son lancement, l’offre Sosh recenserait actuellement plus d’un million de clients.

Alors que SFR a fait une annonce analogique pour son forfait low-cost « Red », il faut maintenant se tourner vers B&You et Free Mobile qui sont les seuls à pouvoir faire bouger les concurrents s’ils proposent la 4G sur leurs forfaits low-cost. Les utilisateurs sont de plus en plus connectés par leur mobile et veulent un service d’une qualité supérieure. La 4G est actuellement très peu étendue sur le territoire et le 1er opérateur qui proposera l’offre la plus complète attirera les foules.

 

 

Les plaintes d’utilisateurs de mobiles augmentent de 21% en 2012

Qualité de fonctionnement, interruption de service, intervention SAV, litiges de facturation, résiliation de contrat…, ce ne sont que quelques motifs des plaintes des utilisateurs de mobiles en 2012. Les plaintes du secteur mobile font état de 21 % de plus par rapport à l’année précédente. Serait encore à cause de Free? Il est certes que l’arrivée de Free Mobile sur le marché a intensifié la concurrence et a indirectement modifié le volume et la nature des réclamations des utilisateurs de téléphonie mobile.

Tout comme chaque année, l’Afutt (Association française des utilisateurs de télécommunications) a publié  jeudi 28 mars son observatoire des plaintes et insatisfactions sur l’année 2012. L’association spécialisée dans le recensement des doléances de consommateurs est d’avis que l’année 2012 est une année record, vu le nombre de plaintes recensées notamment en matière de mobile. Les consommateurs n’ont jamais été aussi mécontents.

Avec l’évolution des usages en mobilité, la part de plaintes de ce secteur a même représenté 64% du total des plaintes adressées à l’association en 2012, les autres réclamations recensées portant sur la téléphonie fixe et l’internet. L’Afutt précise que deux types de plaintes dans le mobile ont particulièrement augmenté : la résiliation de contrat (18% des plaintes liées au mobile) et l’intervention SAV incluant le déblocage d’un téléphone (8%). Ces deux opérations sont un passage obligé quand on veut changer d’opérateur (avec son smartphone subventionné pour le deuxième cas).

Dans le secteur mobile, les utilisateurs ont porté plainte contre tous les opérateurs. Ainsi 23,8% des plaintes ont concerné Orange, 20,5% SFR, 18,4% Bouygues Telecom et 16% Free, selon «l’indice de conflictualité» calculé par l’Afutt en rapportant le nombre de plaintes concernant chaque opérateur à son parc d’abonnés respectif. Par conséquent, la part de SFR est celle qui baisse le plus, 8 points. Orange baisse de 4 points tandis que Bouygues Telecom augmente de plus de 3 points.

D’une manière globale, en prenant en compte le mobile, le téléphone fixe et l’internet, l’Afutt a indiqué avoir reçu en 2012 « pratiquement le même nombre de plaintes que l’an passé ». Les plaintes concernant les abonnements internet ont été en baisse de 28% en 2012 sur un an, et celles visant le téléphone fixe sont passées de 8,8% en 2011 à 8% en 2012.

L’Observatoire de l’Afutt recueille de 10 000 à 12 000 témoignages de plaintes et insatisfactions concernant les 3 secteurs (fixe, mobile, Internet).

Bouygues Telecom : 1% de son chiffre d’affaires 4G sera versé à l’Etat

L’autorisation que Bouygues Telecom  a reçue pour faire transiter de la téléphonie mobile 4G sur la bande de fréquences en 1 800 MHz utilisée aujourd’hui en 2G, n’est pas suffisante. L’opérateur devra, en effet verser à l’Etat une redevance qui représentera  1% de ses revenues générés par ce nouveau réseau pour l’opérateur.

C’était la tâche du gouvernement de préciser les conditions tarifaires de cette autorisation… Et donc, comme prévu, la redevance sera composée d’une part fixe et d’une part variable. La partie fixe due au titre de l’utilisation des fréquences de la bande 1.800 MHz versée annuellement sera d’un montant de 3 231 euros par KHz alloué calculé au prorata de la population des zones sur lesquelles porte l’autorisation. Quant à celle variable, elle sera également versée annuellement (avant le 30 juin de l’année en cours) et sera égale à 1% du montant total de son chiffre d’affaires constaté au 31 décembre de l’année au titre de laquelle les fréquences sont utilisées, au prorata du nombre de jours. Cette part variable sera uniquement basée sur les revenus tirés de la 4G, avec un moyen de calcul défini préalablement dans le décret n°2007-1532 du 24 octobre 2007 (recettes de fourniture ou de prestations de services, recettes de mise en service et de raccordement au réseau, de vente de services, d’interconnexion, etc.) et qu’il « ne comprend pas les revenus tirés de la vente de terminaux.

Concurrence équilibrée

Initialement, les fréquences choisies en France pour acheminer la 4G sont les bandes 2,6 GHz et 800 MHz, pour lesquelles Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont déboursé un total de 3,5 milliards d’euros en 2012. Ces derniers mois, Orange et SFR s’étaient vivement opposés à une telle autorisation, y voyant un avantage concurrentiel, surtout si elle intervenait à court terme. L’Arcep a donc affirmé que les conditions qui accompagnent son feu vert – l’obligation pour Bouygues Telecom de réduire la quantité de fréquences qu’il détient sur la 2G – permettront d’éviter une « distorsion concurrentielle ».

Rappelons que Bouygues Telecom avait demandé en juillet à l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) l’autorisation d’utiliser sa bande de fréquences 1 800 MHz – par laquelle transite actuellement la 2G, qui sert à acheminer la voix et les données de faible volume comme les SMS – pour y faire passer de la 4G. Suite à sa demande, l’opérateur reçoit cette autorisation et à partir du 1er octobre 2013 il pourra utiliser sa bande de fréquences 2G pour y faire transiter de la téléphonie mobile de quatrième génération (4G).

France Télécom compte rester actionnaire de Dailymotion

France Télécom/Orange n’a pas l’intention de céder complètement le site de vidéos en ligne Dailymotion. L’operateur serait, en effet à la recherche d’un partenaire industriel aux Etats-Unis en vue d’accélérer le développement du site pour concurrencer Youtube.

Le 20 mars, l’américain Yahoo! serait entré en discussions avec Orange avec l’idée de racheter une bonne partie de Dailymotion. Le groupe Internet pionnier veut prendre le contrôle de Dailymotion à hauteur de 75%, pour tenter de peser sur la vidéo face à son concurrent Google.

France Télécom penche sur un partenariat industriel

Cependant l’opérateur historique ne partage pas l’idée de Yahoo!. « Je suis très heureux de cet investissement, que j’ai porté personnellement à un moment où les actionnaires de Dailymotion, dont le FSI, souhaitaient se désengager » a déclaré le PDG de l’opérateur français, Stéphane Richard dans une interview au Figaro Economie. « Nous resterons un actionnaire influent et nous serons attentifs aux retombées pour Orange, et pour la France, d’une éventuelle alliance », a-t-il ajouté. En effet le principe serait de donner à Dailymotion les moyens de se développer très rapidement aux États-Unis pour concurrencer YouTube.

L’opérateur historique aurait en effet gros à perdre en cédant totalement ce site, puisqu’il lui permet de valoriser certaines de ses offres mobiles. En outre, France Télécom souhaiterait mieux monétiser la plateforme. En juin dernier, Jean-Paul Cottet, directeur exécutif, marketing et innovation d’Orange déclarait : « Dans le cas de Deezer, nous avons démontré notre capacité à monétiser les offres Premium du service. Dailymotion n’a pas vocation à rester 100% freemium, il y a des choses à inventer. On sait ce qu’on veut faire : générer des revenus avec des contenus riches et une approche qui ne serait pas seulement publicitaire ».

Dailymotion est l’un des sites leaders de partage de vidéos, mais reste loin derrière le site YouTube, qui appartient au géant américain de l’internet Google. D’après le cabinet comScore, Dailymotion compte 106 millions de visiteurs uniques sur son réseau et 2,5 milliards de vidéos y sont visionnées par mois.  La plateforme vidéo d’origine française est devenue progressivement une propriété d’Orange. Pour acquérir 49 % du capital de la société,  en 2011 le groupe télécoms a injecté 66 millions d’euros. Puis il a exercé une option d’achat sur la part restante du capital en début d’année (51%). Le montant global de l’investissement d’Orange  s’élève à 127 millions d’euros. Mais, avec la manifestation d’intérêt de Yahoo, la valorisation de Dailymotion serait montée à 231 millions d’euros.

Les objectifs du chinois Lenovo pour les années à venir

Le fabricant chinois d’ordinateurs, téléphones, télévision connectée et serveur informatique, Lenovo a été fondé en 1984. Avec un chiffre d’affaires annuel de 30 milliards de dollars, Lenovo est à présent le deuxième grand constructeur de PC dans le monde. Depuis plus de trois ans, Lenovo obtient le titre de constructeur d’ordinateur à la croissance la plus rapide. L’entreprise possède 30% de parts de marché en Chine, ce qui représente 46% de son chiffre d’affaires. Cette entreprise spécialiste des nouvelles technologies est parmi les favoris en Chine, car elle dispose des outils industriels et de distribution, ainsi que de la protection des autorités communistes. Outre un producteur populaire d’ordinateurs, Lenovo est aussi un grand fournisseur de smartphones en Chine et dans la région de l’Asie-Pacifique. Son objectif est de conquérir la Chine sur les marchés des tablettes et des smartphones en vue de dépasser Apple et Samsung.

Hors du territoire chinois, Lenovo s’est fait remarqué une fois avec l’acquisition de la division PC d’IBM en 2005. À travers cette reprise, Lenovo a réussi à distribuer largement ces ordinateurs chez les professionnels. Le groupe s’est imposé sur le marché des entreprises avec sa gamme ThinkPad. Après ce succès, le chinois a dévoilé sa volonté de partir à la conquête du grand public et au développement des serveurs. Dans ce sens, il a lancé une gamme de smartphones et des tablettes Android et Windows. Connu pour sa politique tarifaire agressive, Lenovo offre des produits dans toutes les gammes de prix.

Les derniers temps, le chinois a déclaré souvent qu’il préconise de se développer en Europe, aux États-Unis et dans les pays émergents. Son objectif est de conquérir 10% du marché dans tous les pays émergents. La semaine dernière, le directeur de la zone Europe -Moyen-Orient – Afrique, Gianfranco Lanci a déclaré que Lenovo a comme objectif de devenir le numéro un du PC en Europe dans les deux prochaines années.   Certaines voix affirment que Lenovo n’a pas de chance d’accomplir son objectif, car la mentalité industrielle chinoise et sa culture de conformité ne sont pas favorables à l’innovation. Mais pour attirer les consommateurs de l’Europe et de l’Amérique, il faut réaliser des produits originaux. En revanche, Lenovo vient de déclarer qu’on a dépensé près de 8% de son chiffre d’affaires en R&D et désormais, il va miser sur l’innovation et le design. Lenovo va aussi faire de gros investissements en Europe afin d’améliorer sa visibilité.

Le directeur a aussi affirmé qu’à partir du 1er avril 2013, les activités du constructeur vont être séparées en deux divisions : les produits premium et les produits d’entrée de gamme. La vocation de cette répartition est de permettre au groupe de se concentrer sur les nouveaux marchés.

Arcep : Free Mobile n’a pas ruiné le secteur des télécoms

Pour la plupart des acteurs télécoms, l’’arrivée de Free Mobile a été une vraie catastrophe. Baisse de revenus, conséquences massives sur l’emploi, chutes des investissements, année noire… déclarent les operateurs télécoms. Cependant l’Arcep estime qu’ « on est très loin d’un secteur dynamité, dévasté, sinistré ».

Lors de son point presse annuel, l’Arcep a évoqué une forte croissance et un emploi stable dans le secteur des télécoms en clarifiants ainsi les points polémiques. Chiffres d’affaires, emploi et investissements sont loin de ce qui a été dit après l’arrivée du 4e opérateur en janvier 2012.

Revenues stables

A l’arrive du quatrième operateur, les revenus des trois autres ont baissé de 2,3 % en passant de 43 mds d’euros en 2011 à 42 mds en 2012. Cette baisse est toutefois inférieure à celle des années 2010-2011 qui approchait les 4,56 %. En revanche, l’Ebitda groupé a reculé de 11,2% à 12,86 milliards d’euros, Bouygues Télécom étant le plus touché avec un repli de plus de 28%.  « En près de 15 ans (de 1997 à 2012), le revenu des opérateurs s’est accru de 70 %, soit une moyenne de 4 % par an », précise le régulateur. Si le chiffre d’affaires des opérateurs a un peu reculé, c’est sans doute à cause de la baisse du coût de la terminaison des appels (TA que se facturent entre eux les opérateurs), précise le gendarme des télécoms. Hors ces effets de bords, le chiffre d’affaires global resterait stable (+0,1%). Une stabilité qui se renforcera en 2013 puisque le coût des TA sera fixé à 0,8 centime d’euro pour tous les acteurs à partir du 1er juillet 2013.

Emploi stable

Malgré la conjoncture économique peu favorable, l’emploi dans le secteur des télécoms est demeuré stable en 2012. Selon les données de l’Arcep, le secteur aurait compté 129.000 emplois directs en 2012, comme en 2011, après 127.000 et 124.000 les deux années précédentes. SFR et Bouygues Télécom ont toutefois annoncé des plans de départs volontaires fin 2012, de respectivement 1.000 et 556 postes.  Néanmoins, Jean-Ludovic Silicani, président de l’Arcep, considère qu’il a été trop pessimiste en pensant qu’avec le nouvel entrant, 10 000 d’emplois disparaîtront (dont beaucoup seraient départs en retraite non remplacés).

Quant aux investissements, le régulateur évoque un « niveau record » qui dépassera les 9 milliards d’euros contre 8,2 milliards en 2011. En conclusion,  « malgré l’arrivée de Free Mobile, la situation en France reste dans la norme européenne » a signalé le gendarme des télécoms.

 

Orange revendique 200 000 d’abonnés en fibre optique

Orange doble en un an son nombre d’abonnées, en écrasant toujours la concurrence. La directrice adjointe générale d’Orange,  Delphine Ernotte Cunci, a publié sur son comte Twitter qu’Orange comptait désormais 200.000 clients à son offre de fibre optique jusqu’au domicile (FTTH).

Par conséquent, la filiale de France Telecom se place en leader d’un secteur qui comptait seulement 315 000 clients fin décembre 2012 selon l’Arcep. Fin 2012, Orange enregistrait 176 000 abonnés après avoir séduit 84% de nouveaux clients au 3e trimestre et près de 73% au 4e.

Le succès de l’entreprise dans le secteur de la fibre est d’ailleurs tel que ce dernier représente désormais quasiment la moitié de ses recrutements Internet. Quant à ses concurrents, ils recrutent encore massivement dans l’ADSL. Cette domination permet à l’opérateur de représenter aujourd’hui 55,9 % du marché à lui seul, contre 48,2 % un an plus tôt.

Orange investit plus que ses concurrents

Orange veut continuer sur sa lancée et pour l’extension de son réseau capillaire fibre optique en France, l’opérateur a prévu de consacrer une enveloppe d’investissements de 2 milliards d’euros sur 2010-2015 et 3 milliards d’euros supplémentaires entre 2015 et 2020. Quant à ses concurrents, SFR a annoncé qu’il comptait dépenser 150 millions d’euros dans la fibre cette année. Free, lui, n’a donné aucune précision. Mais il parait qu’il va miser cette année encore sur le mobile.

Cependant le marché français de la fibre optique semble de plus en plus se diviser entre deux acteurs majeurs. D’un cote il y a Orange, le leader de la technologie FTTH (fibre jusqu’à l’humain) avec 200 000 clients, alors que de l’autre cote il y Numericable  qui est le poids lourd de la technologie FTTB (fibre jusqu’au bâtiment) avec 1,2 million d’abonnés. Selon l’ARCEP, en France il y a 1,6 million d’abonnées au très haut débit, dont 900 000 à plus de 100Mb/s.

Néanmoins tout n’est pas rose pour l’operateur historique. Dans son livre blanc l’opérateur estimait une baisse du volume d’activité dans les centres d’appels. En effet, cette baisse s’explique par la montée en puissance dans le mobile, des offres Sosh, auxquelles on s’abonne uniquement par le web (794 000 clients fin 2012). Les prestataires externes de centre d’appels dont l’activité réalisée pour Orange représente 9600 emplois « équivalents temps plein » (dont 20 % sont à l’étranger en off shore) seront les premières victimes de cette réduction d’activité.

Près de 20 % des Français ont craqué pour les opérateurs low-cost

La liberté de pouvoir changer d’opérateur sans frais et à tout moment séduit de plus en plus. Une étude réalisée par le comparateur Edcom.fr révèle que 18,6% des Français ont basculé vers des opérateurs low-cost pour leurs forfaits mobiles. Sosh, B&You, Red, Prixtel, Virgin Mobile… autant de possibilités d’opter, pour moins de 25 euros par mois, pour une offre appels, SMS et Internet illimités ou presque. Des forfaits forcément séduisants.

L’arrivée de Free sur le marché a forcé les MVNO et les opérateurs à revoir leurs tarifs. Surtout, elle a généré la multiplication de nouvelles marques low-cost issues des opérateurs de réseau (B&You, Red, Sosh). Ce marché du sans-engagement pèserait désormais plus de 15% du parc.

Selon Edcom.fr, les hommes plébiscitent un peu plus que les femmes « l’infidélité téléphonique ». Ils sont en proportion de 51% et respectivement 49%. Du point de vue de l’âge, près de 85% des personnes interrogées, qui sont abonnées à un opérateur low-cost, se situent dans la catégorie des 18-54 ans. Les 18 – 34 ans représentent près de 41% et les 35-54 ans, 44 % tandis que les seniors 55 ans et plus comptent seulement pour 8,6%. Les seniors privilégient en effet, les offres proposant un accompagnement en boutique ou au téléphone, avec un conseiller.

La principale motivation qui poussent les Français vers les offres low-cost est la possibilité de changer d’opérateur quand ils le veulent et sans engagement (39,1% des sondés). Cependant « faire des économies » c’est très important  pour 32, 8% des personnes interrogées, et seulement 22,3% plébiscitent la qualité du service et du réseau.

Sosh, l’operateur low-cost préféré des Français

Les acteurs les plus importants révélés par cette étude sont Sosh (Orange) et B&You (Bouygues Telecom) avec respectivement 20,8% et 15,3%. En troisième position arrive Red avec 9,4%. Free Mobile, qui affiche pourtant un peu plus de cinq millions d’abonnés au 31 décembre 2012, est classé dans la catégorie « autres ». Cependant, 29, 6 % des personnes interrogées conseillent les offres low-cost de B&You. Quant à Sosh, ses offres sont conseillées par 25,1% des sondés. Pourtant seules 527 personnes sur les 2830 personnes interrogées avaient au moment de leur réponse un opérateur « low-cost ».

Edcom.fr qui est un comparateur de forfaits mobiles, Internet et 3G dédié au grand public a réalisé cette enquête sur 2830 personnes interrogées entre juillet 2012 et février 2013.

Google travaillerait sur un projet de kiosque numérique

Le géant américain pourrait bientôt offrir la possibilité d’acheter ses journaux en ligne. Le kiosque numérique baptisé « Google Play News » pourrait être  intégré au sein de Play Store, pour compléter l’offre d’applications, films, musique et livres numériques.

Google n’a fait aucune annonce à ce sujet, mais d’après le site spécialisé américain The Android Police (qui  a trouvé les traces d’un nouveau service dans le code de la plateforme), la firme américaine travaillerait sur un projet de kiosque numérique. Google Play propose déjà une section de magazines, ainsi que des livres, musique, films et TV, et applications. En proposant des journaux, Google essaye de se glisser dans les pas d’Apple et de son kiosque numérique à journaux « Newsstand » lancé en 2011 sur iTunes.

Le lancement de ce nouveau service pourrait être annoncé en mai prochain, lors de la conférence Google I/O qui se tiendra du 15 au 17 mai à San Francisco. Cependant le lancement du kiosque numérique à journaux pourrait coïncider avec la fermeture de l’agrégateur RSS Google Reader, fixée au 1er juillet 2013. Cela semblerait alors à une émergence vers un nouveau mode de diffusion de l’actualité? Quoi qu’il en soit, Google Play News proposera sans aucun doute diverses possibilités : acheter des magazines à l’unité et s’abonner à des publications. En outre, selon le code dévoilé, les personnes qui ont un abonnement à un magazine pourront ajouter leurs paramètres de sorte que les nouveaux numéros soient téléchargés automatiquement sur leurs appareils Android, dès qu’ils seront disponibles. De quoi avoir toujours dans la poche ses revues préférées et lire tranquillement sur sa tablette sous Android ou son smartphone. Le jaune sera la couleur envisagée par Google, toujours selon le code découvert par Android Police. L’onglet viendrait s’afficher dans Google Play à côté des Applis Android, Musique, Livres et Films.

Une nouvelle rubrique qui a tout pour plaire aux éditeurs de la presse d’information politique et générale puisqu’il s’agit de vendre des parutions et abonnements numériques. Le service sera proposé, dans un premier temps, aux Etats-Unis, avant d’être étendu dans le reste du monde. Pourtant les éditeurs français ne se précipitent pas sur cette offre numérique, en raison des conditions commerciales imposées auparavant par Apple. Google a donc un vrai coup à jouer pour inciter ces derniers à venir sur son kiosque plutôt que celui de son principal concurrent.